Prépa mentale l'amérissage eau

Publié le par Juliette

Le training mental de l’amerrissage dans l’eau pour les vélivoles.

(Gerd Peter Lauer et Reiner Rose)

http://books.google.fr/books?id=s2X_vpNvcBkC&pg=PA198&lpg=PA198&dq=wasserlandung+im+segelflug&source=bl&ots=hLtu-SX9vT&sig=EjH4ViilYxXrq28zXdb6FNKHsYI&hl=fr&ei=MdUkTaunDtGp8QP4-9yMAw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CDUQ6AEwBA#v=onepage&q&f=false





Situation

 

 

 

Avant le vol je prépare mes affaires : je place mes papiers de bord dans un sachet plastique étanche. J’ajoute un sachet étanche avec des habits d’échanges et j’emporte une corde d’environ 10 m

  

  

Le vol :

 

Après un vol en ligne droite très long au dessus d’une région sans champs vachables, je ne vois que la forêt et quelques lacs dans l’environnement. Je ne vois aucun champs à proximité. Je cherche encore du thermique, mais si je ne trouve aucune pompe, je me décide pour un atterrissage en toute sécurité dans un lac, là à côté de moi. Je me trouve à 300 m d’altitude. Dans un briefing j’ai appris que mon planeur peut nager tranquillement pendant 25 minutes et j’ai donc tout mon temps pour ramener  mon planeur vers le bord de l'eau. 

  

  

  

Scénario :

 

Je me détends et me concentre. Je donne ma position exacte à mon partenaire. Avec un regard rapide je détermine la direction du vent et la force du vent sur le calculateur. Je vais atterrir face au vent. Très attentivement je cherche sur et sous la surface de l'eau la présence des gros rochers ou d’autres obstacles. Pour attérir je m'approche du bord  côté route du lac ou côté village, (pas le côté ou il n'y a que la forêt).

J'ai l'intention d'atterir parallèlement au bord d’eau ou légèrement convergent. (jamais en face) La distance au bord se situe entre 20 à 30m. J'évite d'attérir dans l'herbe proche de l'eau à cause des pièrres et roches qui peuvent être cachés.

Je prépare l’atterrissage comme d’habitude.

 Je suis en vent arrière et active le TVB roger :

  • Je serre mes sangles
  • Je sors la roue
  • Je ferme le ballast
  • Je ferme la ventilation
  • Je coupe l’électricité

Je respire profondément et continue ma vent arrière.

Je m’imagine mentalement la finale et le point d’aboutissement idéal. Je prépare une finale très longue et avec un plan très faible, pour que je touche la surface de l’eau avec le moins de vitesse que possible et que le fuselage touche l’eau sur deux points.

Durant l’étape de base je contrôle l’altitude et la vitesse . Je respire profondément et tranquillement, la situation m’est connu en principe.

Je tourne en finale, parallèle au bord de l’eau. Je vérifie ma hauteur, je m’approche de la surface de l’eau, la vitesse est juste celle qui faut, aussi faible que possible. (juste au dessus du triangle jaune).

Je sens comme la roue touche la surface de l’eau. Je tire doucement sur le manche en arrière, en même temps je rentre doucement et progressivement les aérofreins. Le planeur est freiné brusquement, et l’eau éclabousse ma verrière. Même si le cockpit est immersé un moment, je sais qu'il refait surface toute suite, il flotte bien. L'eau peut rentrer dans le cockpit, mais il s'arrêtera à la hauteur des ailes.  Tout est tranquille maintenant, tout est allé comme il faut. Mon planeur nage tranquillement sur l’eau, j’ai 25 minutes devant moi. Je respire tranquillement et profondément.

Je checque ma sortie :

  • J’ouvre les sangles
  • Je me défaits des sangles du parachute
  • J’ouvre la verrière seulement maintenant
  • Je prends mes papiers, si je peux les prendre maintenant, et mes habits secs et la corde de 10m que j’ai enroulé autour d’un carton.
  • Je peux m’asseoir sur le dos du fuselage et préparer la corde à fixer sur les winglets.
  • Si je peux, j’emmène les habits et les papiers à la plage, sinon je fixe la corde sur les winglets et je tire le planeur vers la bordure de la plage.
  • Je prends contact avec mes coéquipiers

 

 

 

 

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