Arrivée selon Louis

Pour le calcul d’arrivée, je règle le calculateur comme cela !


Polaire 15M FAI


Finesse max 45 (ou 44 si tu veux)


Marge insérée dans le calculateur 0 mètres (s’il y a des arbres au seuil, tu peux mettre 30 mètres par exemple)


Charge Alaire exacte (réglée à 54kg/m² au T/O et ensuite ajusté en vol grâce à l’abaque de déballastage)


 


Ensuite il faut régler le vent : je force le vent de façon pessimiste de l’ordre de 5km/h. (par exemple -20km/h s’il est de 15km/h de face environ)


 


Ensuite il faut régler le calage, jamais moins que 1M/sec pour moi, 1,5M/sec est déjà faible, 2M/sec c’est bien et 2,5M/sec c’est très confortable. Cela dépend beaucoup de la force des ascendances et du moment de la journée (et aussi un peu du vent).


 


En pleine journée, avec des ascendances encore fortes et du vent de face, il faut avoir 2M/sec ou 2,5M/sec.


Le soir, quand la masse d’air devient calme, 1,5M/sec ça doit le faire surtout si le vent est arrière.


 


En théorie il faut rentrer sur le calage de la dernière pompe : si tu monte avec 1,8M/sec, un bon calage serait 2M/sec. Si tu trouves 2,8M/sec, il faut caler 2,8M/sec et partir avec très peu de marge car ton plan est déjà très fort, attention les Vz faiblissent en montant et ce qui compte c’est la Vz de chaque tour que tu fais en plus). Une arrivée bien réussie est d’abord une arrivée que tu commences en quittant un vario élevé (il vaut mieux rentrer avec un 3M/sec qu’avec du 1M/sec…)

 


Voilà pour le calage qui donne un plan théorique.

· Ensuite il faut décider de la vitesse de vol et de la marge en plus du plan :


50 mètres au dessus du plan est confortable, 70 mètres c’est très bien, 100 mètres cela commence à faire beaucoup (sauf circonstances exceptionnelles, col à passer, vent de face très fort (au dessus de 30km/h de face))


 


Ensuite il faut tenir cette marge de 50 mètres environ et voir comment elle évolue. Il est essentiel de continuer à bien cheminer (surtout au début du plané final, pour avoir un bilan masse d’air positif, de manière à rentrer mieux et plus vite). D’une manière générale il faut voler au début moins vite que la vitesse théorique liée au calage que tu as pris. Par exemple si tu rentres sur un plan 1M/sec, il faudrait voler finesse max, à peine plus, le but étant de rentrer…


 


Si tu rentres avec un calage plus confortable, il faudra par exemple choisir une vitesse de 20km/h en dessous de la vitesse théorique (VMC du ZANDER), par exemple 150km/h au lieu de 170km/h théorique, et là tu observes l’évolution de ta marge :


- si cela diminue en dessous de zéro, il y a un problème d’estimation du vent (à le corriger) ou un problème de cheminement (bilan masse d’air négatif) (à mieux cheminer). Cela ne va pas le faire, il faudra sans doute caler plus fort pour bien rentrer ou voler moins vite si l’espoir de remonter est faible (augmenter de 0,5M/sec le calage et remonter).


- Si la marge se maintient, c’est bon signe, ça va rentrer ! Mais il faut essayer de mieux cheminer pour faire mieux. D’une manière générale il faut ralentir légèrement quand ça monte mais pas trop sauf thermique exceptionnel (pour la journée). Si ça pousse à 5M/sec, cela vaut le coup de faire une belle ressource, et tu réaccélères tout de suite et normalement tu es sur un plan plus fort (0,5M/sec en plus par exemple). Tu vas pouvoir poursuivre ton arrivée à une vitesse plus importante. Il faut garder une marge raisonnable : pas plus que 100 mètres.


- Si la marge augmente (elle passe à 70/80 mètres), tu peux augmenter ton calage si il est faible (moins de 2M/sec) de manière à avoir un plan plus confortable (jusque 2,5M/sec).


Si ton calage est déjà fort (2,5M/sec), il faut accélérer de 10 à 20km/h et voir comment évolue ta marge (si ta marge se dégrade trop, il faut à nouveau ralentir…). En conditions normales (Hors Vent/col à passer/pluie/zone de descendance répertoriée/orage), ne pas avoir plus que 100M de marge avec un plan de 2,5M/sec sinon tu va arriver trop haut. Il vaut mieux voler depuis longtemps à 180 ou 200km/h (quand tu es ballasté) que d’accélérer à 270km/h les 10 derniers kilomètres, le planeur n’est plus bon au delà de 220 km/h full ballast. Une bonne arrivée se fait de loin et permet de passer la ligne à moins de 10M/sol et moins de 150km/h… Les 10 derniers kilomètres se font normalement à vue quand tu as l’habitude… à partir de 3 à 4 km de l’arrivée, ne plus descendre (pas en dessous des arbres) et faire un palier en réduction de vitesse (en Ventus à plus que 500kg, il est courant de voler à 220km/h en fin d’arrivée (km 5) car le planeur est encore bon à cette vitesse, dans ce cas là tu as une très bonne réserve d’énergie pour rentrer même si tu es très bas 100 mètres par exemple (–> va voir nos fichier de vols de l’arrivée à Saint Florentin le jour ou on avait tourné à 120 de moyenne)


 


Si les conditions sont adverses (citées plus haut), il faut avoir une bonne marge car le risque de mauvaise surprise est grand. Par contre une fois que tu as la marge (300 à 400 mètres n’est pas déraisonnable au km 20 ou 30 si tu dois traverser un grain.) il vaut mieux voler assez vite quand ça chute beaucoup de manière à traverser le phénomène plus rapidement.


 

Voilà ma feuille de calcul.

 

Je t’engage à être absolument sure de ta pesée. Appelle le mec pour savoir s’il a mis le planeur avec la bonne ligne de vol (cale à 100/3,1).

 

Si cela a été mal fait, il faut refaire une pesée. (je te referai les calculs avec plaisir ou tu peux utiliser ma feuille, il faut avoir un centrage à 3,65cm de la limite arrière en charge à 525kg).

 

Si cela a été bien fait, il faut ajouter 4,3kg dans la queue et tu seras à 525kg avec le plein d’eau dans la queue et 180litres dans les ailes et le bon centrage.

 

Par contre le restricteur dans la queue me semble trop petit, j’utilise un restricteur de 6mm de diamètre intérieur



Calcul finesse


Finesse 10 : Distance x 100 = altitude requise
Finesse 20 : Distance x 50 = altitude requise
Finesse 33 : Distance x 30 = altitude requise
Finesse 40 : Distance x 25 = altitude requise
Finesse 50 : Distance x 20 = altitude requise.

Finesse 10 tu ajoutes deux zéros ; ex 30km à f=10 ---> 3000m

* Finesse 20, tu divise par 2 puis tu ajoutes deux zéros; ex: 30km à f=20 ---> 1500m

* Finesse 25 tu multiplies par 4 (ou deux fois par 2) et tu ajoutes un zéro; ex: 30km à f=25 ----> 1200m

* Finesse 33 tu multiplies par 3 et tu ajoutes un zéro; ex: 30km à f=33 ----> 900m

Ne pas oublier la hauteur pour le TDP et l'altitude terrain en plus...





Exprimé de manière un peu plus homogène pour plus de simplicité:

hauteur nécessaire en m = distance en km * X, où

* X = 100 pour finesse 10
* X = 50 pour finesse 20
* X = 40 pour finesse 25
* X = 33 pour finesse 30
* X = 30 pour finesse 33
* X = 20 pour finesse 40
* X = 10 pour finesse 100





Préparation mentale
 

Premier principe
Le premier principe est la formulation d’objectifs précis et claire. Par exemple, dans les sports collectifs, un des objectifs formulés en début de saison, peut être d’améliorer le jeu collectif.
Mais comment un joueur peut-il savoir s’il a atteint un tel objectif ? Par exemple, sur l’amélioration du jeu collectif, un des objectifs possible peut être de quantifier le nombre de passes et de phases de jeu avant de marquer un essai.

Deuxième principe
Le deuxième principe est la formulation d’objectifs difficiles mais réalistes. L’objectif s’il est trop facile va facilement être atteint et engendrer de l’ennui et une diminution de la motivation.
Par ailleurs, s’il est trop difficile il va entraîner dans un premier temps une augmentation du stress (la demande faite au sportif étant supérieure à ses ressources et ses capacités), puis très vite un découragement et un désinvestissement de l’activité.
Troisième principe


Le troisième principe permet de mettre des repères et des jalons dans le parcours de l’athlète. Ces repères lui permettent à la fois de se projeter vers l’avenir avec une vision claire de son parcours mais aussi d’évaluer et de réajuster périodiquement ses objectifs.

Un autre principe, peut être le plus important pour accroître la performance, est la formulation et l’acceptation par le sportif des buts à atteindre. Si nous observons dans le milieu sportif, la majorité des objectifs est fixée par l’encadrement du sportif, qu’il soit par l’entraîneur ou par l’encadrement sportif. Ces objectifs constituent des injonctions à réussir.

Or, toutes les études et recherches en psychologie montrent qu’un objectif a d’autant plus de chance d’être atteint qu’il est formulé et internalisé par le sportif. Que ce soit dans le domaine sportif, dans le domaine professionnel ou dans le domaine personnel, un individu adhère d’autant plus à une décision qu’il a l’impression qu’elle est librement consentie et qu’il participe à cette décision. Ce processus est largement utilisé dans le monde de l’entreprise. Si je veux qu’une décision soit acceptée facilement, il faut que je donne l’impression que cette décision émane des personnes concernées.

Fournir les éléments et stratégies nécessaires
Il ne suffit pas de fixer des objectifs, comme par exemple améliorer son revers au tennis, faut-il encore fournir les éléments et stratégies nécessaires pour atteindre cet objectif. Par exemple, pour améliorer le revers, il faut exécuter le geste avec un poignet solide. C’est offrir au sportif les clés de la réussite dans l’objectif fixé.

L’objectif se doit d’être fixé de façon positive, parce qu’il facilite la réussite en augmentant la confiance en soi. Par exemple, la formulation « tu ne dois pas rater tes un contre un face au gardien » implique qu’il est possible qu’il rate et accroît alors le doute dans une telle situation. Il est préférable d’utiliser la formulation : « réussir 4 un contre un sur 5 face au gardien ».

L’objectif doit être évaluable et vérifiable. Où j’en suis par rapport à l’objectif fixé ? Pour cela, la formulation par écrit est un outil qui permet de garder une trace précise de l’objectif, mais aussi de vérifier que cet objectif soit clair, précis et compris.

Enfin, les objectifs ne doivent pas se restreindre aux compétitions mais se fixer aussi sur l’entraînement, lieu privilégié de l’apprentissage.

Ces principes sont rarement appliqués même au plus haut niveau, et leur non respect réduit l’efficacité d’un outil pourtant d’une grande puissance, parce qu’il accroît la motivation et la confiance en soi et guide les apprentissages.

Football et jeux olympiques
Pourtant, certains entraîneurs, de très haut niveau, énoncent des objectifs qui peuvent paraître minimalistes d’un œil extérieur. Prenons par exemple Guy Roux, qui très longtemps fut l’entraîneur mythique de l’équipe de football d’Auxerre. Quelque soit la qualité de son effectif, l’objectif inlassablement formulé est le maintien en ligue 1. Alors pourquoi une telle stratégie d’un entraîneur aussi chevronné ? Simplement parce que si les objectifs clairement exprimés sont le maintien, il diminue la pression sur les épaules de ses joueurs, et tout autre résultat constitue alors un exploit. Dans le même temps, il est bien évident qu’entre l’objectif formulé à la presse et l’objectif réellement poursuivit par Guy Roux, l’écart est grand….

Revenons sur une émission diffusée sur Europe1 le mardi 12 août 2008 et la polémique entre les consultants sur les motifs possibles des sept médailles d’argent aux jeux olympiques de Pékin…mais aucune en or.
Une des consultantes avance l’hypothèse d’un état d’esprit différent entre les athlètes de la délégation française et les athlètes de la délégation américaine. Selon elle, les athlètes viennent avec un seul objectif : gagner ! Alors que l’on entend fréquemment les sportifs français lors d’interview rechercher d’avantage la notion de plaisir.

Peut-on raisonnablement penser que l’on peut venir aux jeux avec comme seul objectif de se faire plaisir et ne pas rechercher la victoire, le tout après des années de travail intensif et de sacrifices ? Mais surtout, ces deux objectifs sont-ils contradictoires ? Peut-être une question de priorité.

 

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